A y est! Vu!
Et oui ça y est je l'ai vu. Un soir de désespoir, loin là-bas, dans l'Est. Non je plaisante. J'y suis allée tout à fait consentante et avertie de ce qui m'attendait : de jolies images sur un scénario tout pourri.
Pas de surprise donc. Si je me suis laissée entraînée dans l'univers de Pandora, cette planète aux reliefs et aux paysages si poétiques, le scénario quand à lui m'a laissée de marbre tant il est prévisible. Cameron a bien fait son devoir en 2 parties et une conclusion, le tout très convenu et puisant dans les côtés les moins reluisants de l'histoire américaine (l'extermination des Indiens, guerre du Vietnam et certainement référence au 11 septembre) sur un fond d'écologisme bon ton. (ouh que c'est vilain de détruire la forêt, de vouloir en déloger ses habitants originels, tout ça pour un gisement monétisable).
Donc pas de surprise de ce côté là, ni malheureusement du côté des dialogues ou de la musique.
Les meilleurs moments sont donc pour moi les images de synthèse de la forêt, pastel et féerique, et les chevauchées aériennes, qui donnent tout à la fois le vertige et une monstrueuse envie d'être le cavalier de ces drôles de bestioles.
Ca n'est donc pas le choc technologique annoncé même si les certaines séquences et animations sont particulièrement travaillées, et certainement pas le film de l'année.