La couleur des sentiments
Et oui, il était sur ma photo de pause-café, alors je me suis dit autant en causer. C'est pas comme si Kathryn Stockett avait écrit un best-steller, hein.
Oh, on se détend. Oui le sujet est grave -même que ça a vraiment existé- oui, elle en a vendu des millions d'exemplaires (2,3 ?), et puis quoi ?
Ce qui se passe avec ce livre, c'est exactement ce qui s'est passé avec la tarte aux patates, pardon Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates.
Sorti depuis quasi un an, gros succès populaire, liste d'attente à la bibliothèque et alors qu'une adaptation cinématographique hollywoodienne cartonne, je récupère enfin la chose qui a fait couler tant d'encre numérique.
Et ?
Ben j'ai le même sentiment qu'avec la tarte anglaise. Ca se lit bien, et pour cause le style n'est pas d'une recherche à faire frémir Proust, l'histoire (quasi-vraie on vous dit) est rondement menée, les personnages accrocheurs, bref, tout ce qui va bien pour ne plus lâcher le livre.
Je comprends que ça plaise, d'ailleurs ça ne m'a pas déplu.
Grand prix des lectrices Elle 2011 (nan je ferais pas de commentaires), je pense et j'espère qu'il aura au moins le mérite de faire lire des gens habituellement réticent à cet exercice.
La couleur des sentiments de Kathryn Stockett, ed. Jacqueline Chambon.